Poète fou

Je ne sais parler qu'en manière de poèmes, 

Je prends mon envole avec le premier que je vous sème...

Au lever du soleil, et le mien comme un élève.

Un songe pour un rêve, durant un millième

Il se rallonge alors que lumière se révèle.

Je me demande à l’aurore ce qui me ramène.

Je plonge la veille, dans le coma naturel.

Cœur s’éponge, comme un mort au bout du tunnel.

Déboussolé pour vérifier ou est le mur je me relève.

Je m’en sors perdu dans mon lit et dans le réel

Debout sonné, mon âme retrouve son corps au réveil.

 Façonné elle s’habille comme la nuit qui s’enlève

Poète fou.  18/10/2016   (Le premier millième)